Acquitté: Récit d'un combat de 422 jours.
May 21, 2025
Il avait été accusé du pire. Et détenu 422 jours pour un crime qu’il n’avait pas commis. Voici le récit de ce que fut, pour lui — et pour nous — un combat pour la vérité, la justice, et la liberté.
422 jours. C’est le temps que mon client a passé en détention pour un crime qu’il n’a pas commis. Le plus grave de tous: meurtre.
Hier soir, 20 mai 2025, les juges du Tribunal correctionnel de Genève ont fait résonner, dans le silence de la salle d’audience, la vérité que je défendais depuis le premier jour: mon client est innocent.
Acquittement total. Par la grande porte.
Et, avec ce verdict: sa libération immédiate et la condamnation de l’État de Genève à lui verser un dédommagement.
Ce matin, je l’ai rencontré dans un café, dehors, en liberté, pour la première fois. Pas dans la froideur des parloirs de Champ-Dollon, où je lui rendais visite depuis des mois.
Il était là, libre. Mais brisé. Meurtri.
Ce procès, c’est l’histoire d’une instruction pénale menée exclusivement à charge, par un procureur qui a condamné avant même d’enquêter. Qui a écarté des preuves à décharge. Qui a bâti son dossier sur des hypothèses, une fiction, plutôt que de rechercher la vérité – sa mission la plus fondamentale.
L’une de mes dernières paroles aux juges, dans ma plaidoirie, fut celle-ci:
« Aujourd’hui, vous jugez un homme. Mais vous jugez aussi une méthode. Vous jugez ce qu’il advient de notre justice quand elle renonce à sa propre rigueur. Quand elle échange la présomption d’innocence contre la commodité d’un coupable désigné. Quand elle sacrifie l’enquête à l’hypothèse. »
En tant qu’avocate pénaliste, je me bats pour des instants comme celui d’hier. Chaque dossier est un long combat. Mené dans l’arène. Seule. Souvent contre la défaite, car l’adversaire est redoutable: l’État, avec toute sa force, tout son pouvoir, et, parfois, toute sa dérive, lorsque ses représentants trahissent leur serment – comme ce fut le cas dans cette instruction.
Mais pas cette fois. Hier soir, la justice a été restaurée. Un homme a retrouvé sa dignité, son honneur, sa liberté. Et moi, j’ai retrouvé ce souffle qui me rappelle pourquoi je tiens debout dans cette arène. Dossier après dossier.
« Dans une carrière, ce genre de victoire n’arrive qu’une ou deux fois.
Savourez ce moment. »
m’a dit un ténor du barreau genevois.
Je savoure. Et je redouble de force pour continuer à défendre celles et ceux que l’on accuse à tort.

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