
Chez FARLEGAL, nous avons l'immense satisfaction d’annoncer l’acquittement total de notre client, faussement accusé de meurtre par le Ministère public genevois. Au total, notre client avait passé 422 jours en détention provisoire. À l’issue d’un procès à haute intensité et médiatique, le Tribunal correctionnel de Genève a reconnu que notre client est innocent de tous les soupçons qui pesaient sur lui. Il a ordonné sa libération immédiate et a condamné l'État de Genève à lui verser un dédommagement. Une défense construite pierre par pierre Dès le premier jour, nous avons identifié les failles d’une enquête à charge, conduite au mépris de la présomption d’innocence. Nous avons démonté l’accusation, pièce par pièce, dans un combat judiciaire acharné. L’enjeu: la vie d’un homme. La vérité. Notre méthode: rigueur, stratégie et maîtrise des faits. Notre engagement: total. Quand l'État dérive, nous rétablissons l’ordre Chez FARLEGAL, nous intervenons là où l’erreur judiciaire menace. Nous défendons les innocents avec force et intégrité. Ce verdict est une victoire pour notre client, mais aussi un rappel: la défense pénale est un pilier de l’État de droit. Elle ne cède pas. Elle ne transige pas avec les faits. Vous êtes accusé(e) à tort? Contactez-nous. FARLEGAL est un cabinet d'avocat à Genève spécialisé en droit pénal, fondé pour répondre aux situations les plus graves: accusations injustes, procès complexes, enjeux humains majeurs. Notre spécialité: faire triompher la vérité. Consultation confidentielle en ligne ou par email pour les cas les plus urgents.

At FARLEGAL, we are proud to announce the complete acquittal of our client, who was falsely accused of murder by the Geneva Public Prosecutor’s Office. Our client spent 422 days in pretrial detention. After a high-intensity, high-profile trial, the Geneva Criminal Court found our client innocent of all allegations. The court ordered his immediate release and condemned the State of Geneva to pay financial compensation for the injustice he endured. A Defense Built Brick by Brick From day one, we identified the structural flaws of a biased investigation conducted in disregard of the presumption of innocence. We dismantled the prosecution’s case, piece by piece, in a relentless legal battle. The stakes: one man’s life. The goal: the truth. Our method: precision, strategy, and mastery of the facts. Our commitment: unwavering. When the State Overreaches, We Restore Order At FARLEGAL, we intervene where wrongful prosecutions threaten justice. We defend the innocent with strength and integrity. This verdict is a victory for our client, but it also serves as a powerful reminder: criminal defense is a cornerstone of the rule of law. It doesn’t yield. It doesn’t compromise the facts. Falsely Accused? Contact Us. FARLEGAL is a Geneva criminal law firm dedicated to criminal defense. We were built to take on the most serious matters: wrongful accusations, complex trials, and life-altering stakes. Our specialty: making the truth prevail. Urgent cases welcomed – Confidential consultations available online or by email.

Il avait été accusé du pire. Et détenu 422 jours pour un crime qu’il n’avait pas commis. Voici le récit de ce que fut, pour lui — et pour nous — un combat pour la vérité, la justice, et la liberté. 422 jours. C’est le temps que mon client a passé en détention pour un crime qu’il n’a pas commis. Le plus grave de tous: meurtre. Hier soir, 20 mai 2025, les juges du Tribunal correctionnel de Genève ont fait résonner, dans le silence de la salle d’audience, la vérité que je défendais depuis le premier jour: mon client est innocent. Acquittement total. Par la grande porte. Et, avec ce verdict: sa libération immédiate et la condamnation de l’État de Genève à lui verser un dédommagement. Ce matin, je l’ai rencontré dans un café, dehors, en liberté, pour la première fois. Pas dans la froideur des parloirs de Champ-Dollon, où je lui rendais visite depuis des mois. Il était là, libre. Mais brisé. Meurtri. Ce procès, c’est l’histoire d’une instruction pénale menée exclusivement à charge, par un procureur qui a condamné avant même d’enquêter. Qui a écarté des preuves à décharge. Qui a bâti son dossier sur des hypothèses, une fiction, plutôt que de rechercher la vérité – sa mission la plus fondamentale. L’une de mes dernières paroles aux juges, dans ma plaidoirie, fut celle-ci: « Aujourd’hui, vous jugez un homme. Mais vous jugez aussi une méthode. Vous jugez ce qu’il advient de notre justice quand elle renonce à sa propre rigueur. Quand elle échange la présomption d’innocence contre la commodité d’un coupable désigné. Quand elle sacrifie l’enquête à l’hypothèse. » En tant qu’avocate pénaliste, je me bats pour des instants comme celui d’hier. Chaque dossier est un long combat. Mené dans l’arène. Seule. Souvent contre la défaite, car l’adversaire est redoutable: l’État, avec toute sa force, tout son pouvoir, et, parfois, toute sa dérive, lorsque ses représentants trahissent leur serment – comme ce fut le cas dans cette instruction. Mais pas cette fois. Hier soir, la justice a été restaurée. Un homme a retrouvé sa dignité, son honneur, sa liberté. Et moi, j’ai retrouvé ce souffle qui me rappelle pourquoi je tiens debout dans cette arène. Dossier après dossier. « Dans une carrière, ce genre de victoire n’arrive qu’une ou deux fois. Savourez ce moment. » m’a dit un ténor du barreau genevois. Je savoure. Et je redouble de force pour continuer à défendre celles et ceux que l’on accuse à tort. Shayan Farhad

Le Silence Avant Les Mots – Réflexions d’Une Avocate en Défense Pénale Il y a un moment, dans chaque procès, où le temps ralentit. L’air est chargé d’anticipation, les murs du tribunal se referment, témoins silencieux du poids de la justice. Je me lève de ma chaise, lissant le tissu de ma robe, sentant le sol solide sous mes pieds. Le seul son que j’entends est celui de ma propre respiration lorsque je m’avance. Le silence est absolu. Je prends place au centre, face au juge. Le poids de trois années d’injustice pèse sur ma cliente, assise devant moi. Elle a vécu dans l’ombre de fausses accusations, enfermée dans un récit qui n’a jamais été le sien. Aujourd’hui, je parle pour elle. Je porte sa vérité dans ma voix, dans mes mots, dans le rythme de mon discours. La salle d’audience est immobile lorsque je commence. Une plaidoirie finale est bien plus qu’un raisonnement juridique. C’est un appel à la justice. C’est le moment où la loi cesse d’être une abstraction et devient quelque chose de vivant, d’humain. Je ne me contente pas d’énoncer des faits et des articles de loi – je me bats pour la dignité de ma cliente, pour ce qu’on lui a volé. Chaque mot est pesé, chaque pause est voulue, chaque silence rappelle ce qui est en jeu. Alors que je prononce mes derniers mots, je regarde ma cliente. Des larmes bordent ses yeux. À cet instant, je sais qu’elle se sent entendue. Elle n’est plus seule dans ce combat. Et quoi qu’il arrive ensuite, elle sait que quelqu’un s’est levé pour elle, s’est battu pour elle, a refusé qu’elle soit réduite à une fausse accusation. C’est dans des journées comme celle-ci que je me rappelle pourquoi j’ai choisi cette voie. Ce ne sont pas les seules victoires, ni les batailles juridiques gagnées. C’est le devoir sacré de se tenir devant la cour et de faire résonner la vérité dans le silence. C’est savoir que mes mots, ma voix, peuvent porter le fardeau d’un autre et le transformer en quelque chose de puissant. Pour mes confrères avocats en défense pénale, c’est cela que nous défendons : pas seulement des affaires, mais des vies. Et à ceux qui se retrouvent faussement accusés, sachez ceci : vous n’êtes pas seuls. Le tribunal peut être froid, le système cassé et impitoyable, mais certains d’entre nous tiennent bon, inébranlables, dans le silence avant les mots, prêts à se battre pour vous. Car la justice n’est pas seulement un principe. C’est une voix. Et aujourd’hui, elle a été entendue. Shayan Farhad

June 2024 marks my tenth anniversary as a lawyer, a milestone that has inspired me to reflect on the journey that brought me here. This blog post was sparked by a conversation I had with my marketing consultant extraordinaire some time ago. During our discussion about LinkedIn, the topic of my cover photo came up, and I shared its story with him. Now, I would like to share that story with you. Summer 2014. As I embarked on a months-long journey across New England and Canada, fresh from passing the bar and qualifying as an attorney, I sought to capture moments that resonated with the spirit of (self-)discovery before fully transitioning into my legal career. Little did I know then that this adventure would serve as a last hurrah before diving headfirst into the world of Big Law and beginning my professional career. One such moment is encapsulated in my LinkedIn cover photograph, which I took at the Rhode Island Superior Court in Providence ( above ). This image holds a profound significance for me, reflecting not just a physical location, but a fond memory. On a warm afternoon in Providence, I found myself walking by the courthouse, its imposing structure serving as a symbol of justice. I decided to step inside. After navigating the formalities, I was granted permission to sit in on a docket case, a criminal matter. The courtroom buzzed with a unique energy, a blend of tension, and anticipation. I exchanged words with both the defense attorney and the prosecutor, who were intrigued as to why a lawyer from overseas would choose to spend her free time in a courtroom. Observing the proceedings, I was struck by the solemnity and responsibility that comes with the practice of law. This moment deeply resonated with me, reinforcing my great interest in advocacy that had guided me through law school and my training. After the case, I wandered into the courthouse library. The quiet sanctuary of legal thought and scholarship offered a contrast to the charged atmosphere of the courtroom. I spent some time alone there, browsing through the pages of criminal law textbooks. Sitting there in silence, I felt a profound connection to the generations of lawyers who had walked this path before me. It was in this setting that I took the photograph featured on my LinkedIn profile for nearly a decade now. This image is more than just a snapshot; it encapsulates the eagerness, potential and openness I felt on that day. Standing in the library, I was filled with a sense of purpose and direction. Everything felt possible. That photograph serves as a reminder of that feeling — of the boundless opportunities that lie ahead and the impact I would hopefully make as an attorney. This picture symbolizes the beginning of my professional journey, a moment where my aspirations aligned with the reality of my chosen career. It represents a day when I experienced profound joy and envisioned my life as a newly qualified attorney. Every time I look at that photograph, I am reminded of the excitement and determination I felt, and my commitment to the pursuit of justice and to helping those whose paths I cross. In sharing this story, I hope to convey the depth of my dedication and the personal path that has shaped my professional identity. The cover photograph on my LinkedIn profile is a reminder of the sense of sheer hope, determination, and purpose I felt in those early days after qualifying as an attorney. These sentiments have guided me through the last ten years and will continue to inspire me through the years to come. Shayan